Zen déclarations 2022 :
les bons réflexes pour bien déclarer

23 Mai 2022 | Conseil fiscal

Chaque année un « léger » stress vous saisit au moment de remplir votre déclaration.

Voici les bons réflexes à adopter pour déclarer sereinement :

Premier point :

Il est impératif de vérifier tous les montants préremplis et les déclarations précochées sur votre déclaration en ligne. Attention aux erreurs qui sont fréquentes. Si vous corrigez en ligne gardez bien les justificatifs en cas de demande ultérieure des services fiscaux. 

Nouveauté cette année : les comptes bancaires de type revolut ou N26 par exemple doivent être déclarés. Utilisez l’imprimé 3916.

Point 2 : Pour les salariés : déduire 10 % ou ses frais réels ?

Les dépenses professionnelles rentrent dans le forfait de 10 % déduit de votre salaire. Pour un salaire de 25 000 euros net imposable, il est de 2 500 euros. Le montant déductible est plafonné à 12 829 euros.

Si vous avez engagé des frais de déplacement, vous pouvez choisir de déduire les frais réels. Pour les revenus 2021 le barème kilométrique est majoré de 10 %. Si vous utilisez votre véhicule pour les trajets domicile travail, il faut faire une simulation pour savoir si la déduction des frais réels serait plus avantageuse.

Point 3 : Rattacher ou pas un enfant majeur ?

Il s’agit des enfants âgés de moins de 21 ans au 1er janvier 2021, ou de moins de 25 ans s’il est étudiant. En pratique le choix dépend de votre taux marginal d’imposition (TMI). Si votre TMI est de 30 % vous avez intérêt à déduire une pension alimentaire. Le montant maximum déductible pour 2021 est de 6 042 euros par enfant. Toutefois, s’il s’agit de votre 3ème enfant vous donnant droit à une part entière de quotient familial il est plus intéressant de le rattacher à votre foyer fiscal.

Si votre taux marginal d’imposition est à 41 % il est plus favorable de lui verser une pension et de ne pas le compter dans votre foyer.

Il faut donc faire des simulations et conserver les justificatifs si vous déduisez une pension.

Point 4 : PFU ou barème progressif ?

Si vous avez perçu des dividendes, intérêts ou réalisé des plus-values, la question de l’option pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu se pose.

Depuis 2018, le PFU égal à 30 % (12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux) s’applique de plein droit. Vous pouvez y renoncer et opter pour le barème. Si vous êtes imposable dans la tranche à 11 % restez au PFU. Au-delà, a priori le barème est plus intéressant. En effet, les dividendes sont imposés après un abattement de 40 %. Les plus-values bénéficient d’un abattement pour durée de détention pour les titres acquis avant le 1er janvier 2018. Dès lors, si vous êtes dans la tranche à 30 % et que vous bénéficiez d’un abattement de 65 %, l’option pour le barème est plus avantageuse.

Il faut donc faire des simulations chiffrées.

Point 5 : Vous avez droit à l’erreur

Si vous avez oublié de déclarer certains revenus ou les avez mal déclarés vous pouvez corriger vos déclarations de manière spontanée et sans majoration. Attention toutefois à la prescription. L’année 2018 ne sera prescrite qu’à compter du 1er janvier 2023.

Nous sommes disponibles pour vous assister afin de déclarer en toute sérénité.

Avocat Fiscaliste à Paris

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